Partager le patrimoine lors des Journées européennes du patrimoine, c’est permettre aux citoyens de mieux comprendre ce qui les rapproche en partageant des valeurs communes historiques et esthétiques dépassant les rivalités et les irrédentismes identitaires
« L’art du partage », thème de cette 35e édition, veut réunir autour du patrimoine tout ce qui lie les Européens et leur histoire commune
Sur inscription par mail à mediation@ancrages.org
Accès libre dans la limite des places disponibles
En partenariat avec l’harmonie de l’Estaque Gare
Vendredi 14 septembre à 14h,
au départ de la gare de l’Estaque.
Balade de 3h, suivie d’un temps convivial.
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Des industries aux mobilisations ouvrières, l’histoire des harmonies s’articule à celles des grandes industries du bassin de Séon.
La gare de L’Estaque est un nœud ferroviaire, au croisement de la ligne PLM et de celle de la Côte bleue. Initialement dédiée au seul transport de marchandises (1848) notamment de tuiles, charbon, entre L’Estaque et Marseille, avant de devenir une gare de voyageurs, son développement a participé aux mutations du territoire, et à nécessité le recours à de nombreux ouvriers.
Parallèlement, hérité des années fastes des tuileries du bassin de Séon et des paroisses, les harmonies sont des lieux de pratiques sportives, musicales et artistiques, qui s’inscrivent durablement dans le paysage et animet les cœurs villageois.
Le paysage accidenté du quartier est aussi marqué par une histoire militaire forte, celle de l’occupation. C’est à travers la batterie de Fenouil que nous aborderons ce temps particulier de la vie marseillaise (1942 – 1944), de l’occupation de la zone libre jusqu’à la Libération de la ville par l’armée d’Afrique.
Le parcours nous mène de l’Harmonie de l’Estaque gare à celle de Saint-Cécile, place Raphel, à Saint Henri.
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Sur inscription par mail à mediation@ancrages.org
Accès libre dans la limite des places disponibles
COMPLET
Samedi 15 septembre à 10h,
au départ du Palais Longchamp
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« Venez découvrir le parcours autour des Bains-douches, bains publics, hammams, une histoire de l’eau à Marseille. »
Espace de villégiature réputé pour ses bains de mer chauds aux vertus thérapeutiques, Marseille se dote en 1849 d’un canal de 80km, aujourd’hui encore principale source d’approvisionnement de la ville.
Des bains d’hiver thérapeutiques aux bains-douches et bains publics issus du courant hygiéniste, ces espaces se modifient au gré des besoins des habitants.
Du XIXe siècle à nos jours, plongez dans les quartiers emblématiques de l’histoire de l’immigration à Marseille, Belsunce et Noailles.
Moins visible que le « ventre de Marseille », ce patrimoine participe pourtant à la construction d’une histoire des pratiques sociales et culturelle.
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