À l’initiative du Réseau SUD (Situations Urbaines de Développement), du laboratoire INAMA (Investigation sur l’histoire et l’actualité des mutations architecturales) – ENSA-Marseille, du musée d’Histoire de Marseille et de l’association Image de ville.
La persistance de l’habitat précaire à l’échelle mondiale rend nécessaire sa remise en débat sur la scène publique en même temps qu’il suscite un intérêt renouvelé du champ de la recherche. Les bidonvilles sont une des multiples formes de l’habitat précaire qui nous intéresse dans le temps long de l’histoire de l’urbanisation en France. Dans d’autres contextes, tels que l’Amérique latine et le Monde arabe, les bidonvilles ne représentent qu’une faible part des innombrables formes de l’habitat précaire.
Dans le cadre des journées d’études programmées au musée d’histoire de Marseille, un regard singulier est porté sur les enseignements de l’habitat précaire, faisant dialoguer différents passeurs : professionnels de l’urbain, enseignants-chercheurs et professionnels des musées et des expositions.
Au travers des portraits d’expériences architecturales, pédagogiques, cinématographiques et muséales passées et présentes, il s’agit d’une part d’interroger les postures d’architectes et les modes d’intervention à l’œuvre et, d’autre part, de saisir les processus de patrimonialisation de ces espaces et le travail de mémoire dont ils sont l’objet. De façon transversale, la question de la transmission se pose, à la fois comme thème abordé dans le cadre de la pédagogie, et, à une échelle plus large, comme objet patrimonial touchant différents publics selon les lieux de valorisation.
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