Blessé pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut décoré puis ramené en Martinique, qu’il ne tarda pas à quitter pour aller à Lyon poursuivre des études de médecine. Mais la question sociale sur fond de racisme et de ségrégation ne le quitte plus. Cette interrogation taraude son esprit et empoisonne son existence.
Sa thèse dans un essai magistral, Peau noire, masques blancs, publié en 1952 aux éditions du Seuil, dans lequel il analyse les effets destructeurs du colonialisme sur la personne humaine, avec pour héritage des névroses collectives, des complexes, des peurs et toutes les formes de dégénérescence de l’affectivité dont il faut se débarrasser. Ses élans fougueux dans la recherche de la vérité vont l’amener à lire l’histoire de la traite, de l’esclavage et du colonialisme, connaissances qu’il ne cessera de redéployer dans toute son œuvre future.
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