Clientélismes urbains. Le cas Marseillais
Livre de Cesare Mattina, SciencesPo Les Presses, septembre 2016
Rendez-vous le jeudi 6 octobre à 18h30 dans les locaux d’Ancrages – 42 Bd d’Annam, Bât. 3, 13016 MARSEILLE
Echanges avec André DONZEL, sociologue et président de l’association Ancrages, en présence de Cesare Mattina, enseignant-chercheur en sociologie au Laboratoire méditerranéen de sociologie (LAMES-CNRS) à l’université d’Aix-Marseille et auteur de l’ouvrage Clientélismes urbains.
Réservation obligatoire auprès de communication@ancrages.org
Inscription dans la limite des places disponibles avant le 1er octobre 2016.
Cesare Mattina a choisi l’exemple de Marseille, pour étudier les clientélismes urbains, dont il faut bien parler au pluriel….
Après les soirées dédiées à l’afro-féminisme et au contrôle au faciès, le cycle Agora des mémoires se poursuit avec la question des clientélismes…
Pour Ancrages , cette question est centrale pour comprendre les processus d’assignation et de légitimation des « communautés ». D’où la nécessité de saisir l’enjeu de l’intégration des mémoires plurielles dans l’identité phocéenne.
A la célébration du cosmopolitisme et au retournement du stigmate qui caractérisent souvent Marseille, l’auteur analyse l’invention politique des « communautés », et la redistribution des ressources matérielles et symboliques comme moyen de classement socio-ethnique et religieux.
De la réponse à la demande sociale à la régulation clientélaire, quels sont les processus qui participent des représentations « communautaires » ? Comment les enjeux mémoriels interviennent- ils dans la reconnaissance et la légitimation politique des « communautés » ?
À partir de l’exemple pas si pittoresque de Marseille, Cesare Mattina évoquera comment les clientélismes auprès des électeurs s’organisent en ville et la façon dont il s’adresse en priorité à des individus influents et à des familles de classes moyennes plutôt qu’aux plus démunis.