[icon_box icon= »calendar » title= »caravane culturelle Amazighe »]Mercredi 13 juin 2012 [/icon_box]
Dans le cadre de ses activités de valorisation des patrimoines de l’immigration et du Moussem européen, Ancrages s’associe à Migrations et développement et Femmes d’ici et d’ailleurs et vous invite à l’étape marseillaise célébrant chants et musiques berbères, Ahwach et Ahidouss.
Rendez-vous le mercredi 13 juin 2012 à l’Association Ste Cécile, 1 Place Raphaël 13016 Marseille, place de St Henri en face du cinéma l’Alhambra.
15h Animation par Ancrages du débat autour de la place des immigrés dans le développement de leur pays d’origine
19h Groupes traditionnels Ahwouch et Ahidouss – P.A.F. : 5€
Ancrages vous propose une table diffusant les ressources documentaires disponibles au sein du centre de documentation portant sur la culture berbère.
Le patrimoine des migrants, notamment ceux issus de l’espace rural est composé de musique et danses, emblématique de leur région d’origine. Ces événements festifs où musiques et danses égaient l’assistance offrent la découverte de poèmes vantant l’identité du village, célèbrent les liens de solidarité, notamment avec ceux ayant connu l’exil.
L’Ahwach ou Ahouach ou Ahwash désigne une musique et une forme de danses collectives binaire, pratiqué dans les villages berbères du Haut-Atlas et de l’Anti-Atlas. Pour les gens du pays, c’est ce chant dialogué qui est la partie la plus appréciée et aussi la plus difficile à réussir. C’est également la plus surprenante par son originalité pour les spectateurs non initiés.
Lors des mariages et autres célébrations lors de fêtes qui porte le même nom. L’ahwach est interprété au son de la flûte avec accompagnement de bendir chez les Berbères, Chleuhs de l’Atlas marocain. Cette musique traditionnelle, est présenté sous forme d’animations où alternent spectacle haut en couleur et échanges entre les musiciens.
La partie dansée, que l’on appelle derst, suit la dernière phrase de l’improvisation qui s’est peu à peu accélérée au rythme du tambour. Un râys percussionniste, un premier danseur (ou a’allâm) et le musicien joueur de flûte métallique (tal’uwât ou awwasa) sont le intervenants majeurs. Le musicien gère le rythme et débute son improvisation pour attirer l’attention et réunir les amateurs de l’Ahwach. Le poète lance les premiers vers et les répète jusqu’à ce que le chœur les assimile. Puis, quelques battements de percussion entament le cycle avec un mouvement de plus en plus accéléré.
L’ahidous (en alphabet tifinagh est une danse traditionnelle pratiquée par les tribus berbères du Moyen Atlas au Maroc, dans laquelle hommes et femmes, coude à coude, forment des rondes souples et ondulantes, accompagnées de chants (en berbère izli, izlan) rythmés par le bendir.
L’ahidous est connu pour être le divertissement préféré des Amazighs du Maroc central et leur moyen d’expression le plus complet et le plus vivant. On le danse à l’occasion des moindres fêtes et même, l’été, après la moisson, presque tous les soirs dans les villages.
Les danseurs se mettent en cercle, en demi-cercle, ou sur deux rangs se faisant face, hommes seuls, femmes seules, ou, hommes et femmes alternés, étroitement serrés, épaule contre épaule, ils forment bloc. La danse est rythmée au tambourin et par des battements de mains. Les mouvements sont collectifs ; c’est un piétinement, un tremblement qui se propage, entrecoupé d’ondulations larges, coups de vent sur les blés. Par leur aisance et leur ensemble, ils témoignent d’un sens du rythme remarquable. Toutefois, tous faisant presque toujours le même geste en même temps, c’est surtout un ensemble de juxtaposition que l’ahidous présente. En ce sens, il est très caractéristique de la mentalité des Amazighs. L’ahwach dansé par les Chleuhs de l’Atlas occidental est déjà fort différent.
Téléchargez la plaquette de présentation de l’évènement !