Contrôle au faciès et violences policières

Photographie © J. Windenberber - Contrôle policier devant la gare Saint Charles - 1992

Le 25 février 2016 Médiapart révélait que l’État validait le principe du contrôle au faciès, à l’encontre d’une jurisprudence nationale et internationale constante sur le sujet. Plutôt que respecter les principes fondamentaux de l’égalité devant la loi et de la responsabilité juridique fondée sur le comportement individuel, le « contrôle au faciès » (ou profilage racial) cible certaines personnes en raison de leur apparence et non de leurs actes. Par ailleurs nous assistons de plus en plus à des mobilisations et manifestations contre les violences policières et le racisme. La France est souvent montrée du doigt et rappelée à l’ordre en la matière (rapports de Amnesty international, du Défenseur des Droits, de La Ligue des Droits de l’Homme etc…). Des études pointent de nombreux abus et révèlent les effets négatifs de telles pratiques discriminantes. La France a en effet déjà subi maintes conséquences négatives de l’utilisation discriminatoire des pouvoirs de police (émeutes de 2005) et par leurs pratiques discriminantes, les policiers perpétuent des stéréotypes sociaux et raciaux. L’existence d’un phénomène d’impunité de fait pour les policiers en France nous invite à réfléchir sur les logiques d’exclusion de nos sociétés.

Crédit photographique : © J. Windenberber – Contrôle policier devant la gare Saint Charles, 1992

 

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