La Cayolle, le grand Arénas, récits d’exil et parcours résidentiels
Cette promenade urbaine propose de porter un autre regard sur la ville et revenir sur les transformations (destructions-reconstructions) successives du camp du Grand Arénas. Les habitants des quartiers de La Cayolle et de la Jarre apportent leur éclairage sur l’évolution du quartier. Redécouvrez la ville et partez à la recherche des traces d’un patrimoine effacé !
Croisant histoire des migrations et histoire urbaine, Ancrages vous invite à revivre les mutations du quartier de La Cayolle. Depuis les « tonneaux » du Camp du Grand Arénas imaginés par Fernand Pouillon, à la cité de relogement, l’histoire de la résorption des bidonvilles, la transformation des camps, Arénas et Colgate. À chaque étape, l’histoire du quartier se révèle, l’urbanisation progressive d’une campagne, le camp construit en urgence en 1945, qui héberge différentes populations, soldats indochinois et travailleurs coloniaux, rescapés des camps de concentrations, puis juifs d’Afrique du Nord en route vers Israël, mais aussi travailleurs algériens et leur famille en « attente » de logement durable. Les bailleurs sociaux Logirem et 13 Habitat ont pris part de façon considérable à la résorption des bidonvilles et l’émergence des cités d’habitat social dans le quartier de La Cayolle. Une mosaïque de récits d’exil et de parcours résidentiels emblématiques des mutations de la ville.
Sur le périmètre qui accueillit le camp du grand Arénas, un autre événement emblématique en restitue les traces. C’est en effet, de la Cayolle que les militants de La Marche pour l’égalité et contre le racisme décident de partir pour dénoncer le climat raciste et les agressions en direction des travailleurs immigrés et de leur famille à Marseille.
Dans le cadre du programme-événement « Mémoires du quartier de la Cayolle : 1944-2019 » avec le musée d’Histoire de Marseille, le CIQ de la Cayolle et Marseille Rénovation Urbaine.