Ancrages a accueilli en septembre 2012 les ateliers de formation sur les questions migratoires, destinés aux journalistes, organisés par l’Institut Panos Afrique de l’Ouest et l’Institut Panos Paris. La formation s’inscrit dans le cadre du projet Sans papiers, sans clichés : mieux informer sur les migrations qui vise à inciter les journalistes à proposer une mise en perspective pluraliste des différentes politiques concernant les migrations.
Le projet part de la constatation que le traitement journalistique des migrations écorche souvent les règles de déontologie du journalisme. Qu’il s’agisse de drames survenus au cours des tentatives de passage de frontières ou de statistiques sur les migrants, le thème de la migration se prête aisément à la simplification et au manichéisme.
L’atelier a réuni, du 19 au 23 novembre 2012, 10 journalistes provenant de 3 pays, un formateur et des intervenants travaillant dans les principales associations et organisations multilatérales liées aux migrations. Plusieurs types de médias étaient représentés dans le cadre de la formation : presse écrite quotidienne/hebdomadaire, presse électronique, et, pour la première fois dans le cadre du projet, deux photojournalistes. Les journalistes ont été sélectionnés sur la base d’appels à candidatures diffusés dans les différents pays du projet et participeront à deux ateliers, un en 2012 et un en 2013.
Balade patrimoniale avec Ancrages
A l’occasion du premier atelier Mme Samia Chabani, directrice d’Ancrages est intervenue sur la question du rôle des archives dans le travail journalistique des migrations.
Trois des journalistes de l’atelier ont mis à profit la matinée du vendredi pour découvrir plus en profondeur le travail que l’association Ancrages réalise sur l’histoire des migrations à Marseille en participant à la balade patrimoniale Marseille terre d’accueil.
Pour en savoir plus, voir le rapport du projet.