VOUS AVEZ OUBLIÉ VOS IDENTIFIANTS ?

UMAP permet de créer librement des cartes interactives personnalisées sur des fonds OpenStreetMap.

Avec UMAP vous pouvez valoriser un territoire, préparer un évènement, raconter vos vacances, tracer des parcours de randonnée, etc.

Les outils proposés comme la création de cartes, de couches, de points, le dessins, de polygones, de lignes, l'import de données, l'édition des cartes... permettent un travail de tracé précis.

UMAP est un logiciel libre, ou open source. Cela signifie que son code peut être utilisé, copié et modifié par tous.

Avec UMAP, on peut :

  • Choisir les fonds de carte
  • Ajouter des marqueurs, lignes, polygones...
  • Choisir la couleur et les icônes
  • Gérer les options de la carte : afficher une minicarte, géolocaliser l'utilisateur...
  • Importer des données géographiques en masse (geojson, gpx, kml, osm...)
  • Choisir la licence de vos données
  • Exporter et partager votre carte

Tutoriel et ressources pour création de cartes personnalisées

Réalisation de la cartographie

1. Se rendre sur le site :  https://umap.openstreetmap.fr 

2. Cliquer sur l’icône OpenStreetMap et créer son compte (adresse mail, mot de passe, etc.),

ou entrer les informations ci-dessous :

  • Nom : mapcolbert

  • Mot de passe : Colbert13

Se connecter

Autoriser l'accès

3. Revenir sur le site UMAP


Créer une carte

Cliquer en haut à droite sur « Créer une carte ». S’affiche alors un fond de carte (que l’on peut changer, en cliquant sur la sixième icône à droite, représentant une pile de feuilles). Par défaut, c’est un fond OpenStreetMap.

Enregistrer la carte à créer :

En haut s’affiche la mention « édition en cours » suivie de « Carte sans nom » (en bleu).

En passant la souris sur cette phrase, un crayon apparaît : cliquer dessus, ce qui fait apparaître une fenêtre à droite « éditer les propriétés de la carte ».

Préciser le nom, sa description. (ces paramètres peuvent être modifiés ultérieurement).

Pour une présentation de la carte sur un panneau latéral à droite, cliquer sur “option d’interface” descendre jusqu’a “Voulez-vous afficher un panneau latéral au chargement?” et choisir “légende”.

Cliquer en haut à droite sur le bouton bleu « Enregistrer » (opération à faire impérativement à chaque modification, pour ne rien perdre du travail fait) .


Vue de la carte avec l'éditeur.

plan1


Légendes des diverses icônes


Placer des marqueurs

Pour trouver un emplacement précis :

À gauche, cliquer sur l’icône "loupe".

Une fenêtre s'ouvre sur la droite;

Indiquer une localité, sous la forme « Marseille » ou être même plus précis : « Estaque gare, Marseille » ;

la carte se centre, mais sans avoir de repère : on doit alors zoomer pour savoir où est l’adresse en question.

Placer des repères

1. Faire apparaître les icônes d’outils à droite : cliquer sur le carré en haut à droite comportant un crayon ;

2. Cliquer sur l'icône (en forme de goutte d’eau inversée) ;

3. Déplacer la souris et cliquer à l’endroit voulu ;

4. On peut donner des renseignements à ce marqueur. Il suffit de cliquer dessus, ce qui fait apparaître une fenêtre de paramétrage.

Aller sur "Propriété de la forme",  ou l'on trouve un choix de couleur, de forme et d'image de l'icône.

Option de la carte :

Comment avoir le contenu de chaque marqueur sur un panneau latéral à droite ?

Sur le menu à droite, cliquer sur l'engrenage, puis sur "option d'interaction par défaut".

Dans style de pop-up, dérouler le menu et choisir "panneau latéral"

Editeur d'un élément (ici, marqueur du tunnel de la nerthe)

plan3


Mise en forme du texte

  • *simple astérisque pour italique* - Exemple : *mot*
  • **double astérisque pour gras** - Exemple : **mot**
  • # un dièse pour titre 1 - Exemple : # titre1
  • ## deux dièses pour titre 2 - Exemple : ## titre2
  • ### trois dièses pour titre 3 - Exemple : ### titre3
  • Lien simple: [[https://exemple.fr]] - Exemple : [[https://ancrages.org]]
  • Lien avec texte: [[http://exemple.fr|texte du lien]] - Exemple : [[https://ancrages.org|Site internet d'Ancrages]]
  • Image: {{http://image.url.com}} - Exemple : {{https://ancrages.org/nomdelimage.jpg}}
  • Image avec largeur (en pixels) : {{http://image.url.com|largeur}} - Exemple : {{https://ancrages.org/nomdelimage.jpg|300}}
  • Iframe (Cadre qui permet d'obtenir une page d'un site internet, intégrée dans la page courante) : {{{http://iframe.url.com}}} - Exemple : {{{http://nomdusite.com}}}
  • Iframe avec hauteur (en pixels): {{{http://iframe.url.com|hauteur}}} - Exemple : {{{http://nomdusite.com|300}}}
  • Iframe avec hauteur et largeur (en px): {{{http://iframe.url.com|height*width}}} - Exemple : {{{http://nomdusite.com|800*300}}}
  • --- pour un séparateur horizontal

Vue publique

plan4

Communiquer la carte réalisée

À gauche, cliquer sur cet icône icone1;

Copier le lien qui apparaît dans « URL courte », et la diffuser.

Intégrer la carte dans une iframe (cadre avec contenu extérieur).

Coller le code "<iframe width........>" dans l'éditeur de votre site internet en mode "code html"

plan5

Et voilà le résultat final :

Voir en plein écran

Pour importer une image dans la map, faire un clic droit sur l'image et cliquer sur "copier l'adresse de l'image"

Dans l'éditeur, coller avec ce code :

Code de base pour UMAP : {{http://image.url.com}}

Code à intégrer dans l'éditeur : {{https://ancrages.org/wp-content/uploads/2016/10/GARE-SAINT-CHARLES-3.jpg}}

Résultat :

 

 

Via la plateforme SOUNDCLOUD.COM

Se rendre sur la page ou la source audio a été enregistrée.

https://soundcloud.com/communication-ancrages/societe-generale-des-tuileries-de-marseille

Ouvrir la boite de dialogue via le bouton partager qui se trouve sous le lecteur, cliquer sur le bouton "EMBARQUER", sélectionner le lecteur audio de droite et copier le code en faisant un clic droit sur la souris.

 

Code html de base :

<iframe width="100%" height="166"
scrolling="no" frameborder="no" src="https://w.soundcloud.com/player/url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/392854851
&amp;color=ff5500&amp;auto_play=false&amp;hide_related=false&amp;
show_comments=true&amp;show_user=true&amp;show_reposts=false"></iframe>

Séléctionner ce bout de code :

https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/305754117

Créer le code d'intégration

Code de base pour UMAP : {{{http://iframe.url.com}}}

Code à intégrer dans l'éditeur : {{{https://w.soundcloud.com/player/?url=https%3A//api.soundcloud.com/tracks/305754117}}}

Résultat :

 

 

 

[robo-gallery id=20038]


Docker près d'un entrepôt de primeuristes, MARSEILLE, 1974 © J.Windenberger

Documents sur le travail des enfants


Jeanne-Thil-Cie-Générale-Transatlantique-1928


Le centre de rétention d'Arenc, 1976 ©J.Windenberger


Affiches contre la prison illégale d'Arenc, 1976, ©J.Windenberger

Ouvrage sur la prison d'Arenc


Les docks de Marseille

Affiches compagnie maritimes

Compagnie maritime

Affiches publicitaires

HANGAR A3, centre de rétention d'Arenc

De 1963, date de la première utilisation du hangar A pour les "refoulements sanitaires", jusqu'en 1975, la prison d'Arenc reste dans la clandestinité la plus totale.

Porte de Chanterac

Aujourd'hui, Chanterac est la porte d'entrée des grandes norias estivales des migrants et et des corses vers le "pays d'origine". Historiquement c'est le Bassin de la Grande Joliette, où se disséminaient les hangars du port, actuels J1 à J4. L'organisation des hangars s'effectuait selon le type de marchandises accueillies et des voies de transport. En 1950, y étaient stockés les primeurs d'importation en vue de leur acheminement par camions et voies de chemin de fer.

Le silo

Les quartiers d'Arenc et de la Joliette, sont au XIXème siècle les lieux d'implantation des minoteries et des silos à blé, prémisse de l'urbanisation au Nord de la ville.

Depuis 2011, c'est une salle de spectacle, après un appel à concours lancé par le grand port maritime de Marseille pour reconvertir le bâtiment.

Les archives départementales

Depuis les quais d'Arenc, si on porte le regard au de-là du chantier de rénovation urbaine Euromed 1, apparaît le bâtiment vitré de la bibliothèque départementale G.Defferre, également site de conservation des Archives Départementales des Bouches-du-Rhône(AD 13). A la fermeture du CRA d'Arenc, ses archives ont été sauvegardées aux AD13, telles que des archives de la Préfecture et du bureau des Affaires Musulmanes ou des archive du Ministère de l'Intérieur (registres d'entrée et de sortie, parloirs et promenades, ...)

Les docks

Ouvrage de Gustave Despage sur le modèle des docks anglais, les Docks sont créés en 1856.

La Compagnie des Docks et Entrepôts de Marseille à l'origine de ce projet de construction, est alors dirigée par Paulin Talabot, figure marseillaise, également créateur de la ligne PLM (Paris-Lyon Méditerranée).

Ces anciens entrepôts de blé et de papier, d'une suite de 5 bâtiments mesurant 365 métres de long, sept étages, quatre cours représentant les saisons et 52 portes, sont finalement partiellement transformés en bureaux.

EN 1991, la SARI (promoteur) rachète les lieux, qui sont rénovés par l'architecte E. Castaldi. Aujourd'hui, une activité de bureaux et commerces y a pris place.

Place de la Joliette, l'embauche des journaliers

La place de la Joliette est un des lieux d'embauchage des journaliers au siècle dernier, souvent constitué d'une main d'oeuvre ouvrière, peu qualifiée et étrangère, telle que les dockers du port.
L'immigration italienne est progressivement "remplacée" par l'immigration algérienne, majoritairement kabyle au 20e siècle, sous l'impulsion du patronat marseillais qui voit d'un mauvais œil les mobilisations syndicales italiennes. Les conditions de travail des dockers et dans les usines sont particulièrement difficiles, souvent moins bien rémunéré qu'au niveau national.

les rails encore visible sur la place sont une des traces du patrimoine industriel.

La "Compagnie Générale Transatlantique"

Siège de la SNCM, ce bâtiment a été édifié par l'architecte Gaston Castel en 1928. Il a hébergé la Compagnie Générale Transatlantique ou aussi connue sous le nom de la "french". Cette compagnie fondée en 1855 par les frères Emile et Isaac Péreire sous le nom de Compagnie Générale Maritime est chargée par l'Etat du transport du courrier vers l'Amérique du Nord. Dès le début 20ème, elle propose des lignes vers l'Amérique centrale, la côte Pacifique mais aussi entre Marseille et Alger et des circuits touristiques en Afrique du Nord. Elle deviendra plus tard, suite à des fusions, la CMA-CGM (Compagnie Maritime d'affrètement- Compagnie générale Maritime).

Cathédrale La Major

La basilique de la Sainte-Marie Majeure, est communément appelée la "cathédrale de la Major". Elle est l'unique cathédrale en France édifiée au XIXème siècle. Bâtie entre 1852 et 1892, juste à côté de l'ancienne Major, sa construction sur le nouveau port de commerce est emblématique de la prospérité du siècle et du rapport structurant entre la ville et le port. Par l'alliance des coupoles et des clochers sur cet édifice au style romano-byzantin, on peut saisir les intentions des architectes Léon Vaudoyer, Henri Espérandieu et Henri Antoine Revoil, de symboliser un trait d'union entre l'orient et l'occident .
Imposant d'important travaux sur le port, on décida d'implanter au pied de l'édifice des entrepôts et commerces, "les Voûtes", où les navires pouvaient accoster à quai. Ces commerces attenants
abritaient notamment les peseurs-jurés, ancienne corporation professionnelle marseillaise des métiers du port.

Musée regard de Provence, une ancienne station sanitaire

Ce bâtiment construit entre 1946 et 1947 par les architectes de la reconstruction, dont Ferdinand Pouillon, est l'ancienne Direction du contrôle Sanitaire aux Frontières. Propriété de l’État, gérée par la DDASS (La Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales) la station sanitaire avait pour fonction d'assurer le contrôle sanitaire des immigrés, ce qui explique la présence d'une salle de désinfection. Cette station est héritière de tradition des lazaret, de la peur du risque sanitaire et de l'épidémie, ce explique son emplacement sur le port. Abandonné durant une quarantaine d'année, le bâtiment est réinvesti en musée d'art par la fondation Regard de Provence en 2009.

Le MUCEM et la Villa Méditerrannée

"Ville cosmopolite, construite et nourrie des migrations du bassin méditerranéen", ce mythe fondateur de Marseille est aujourd'hui réaffirmé dans les espaces patrimoniaux de la ville. En fond de l'esplanade du J4, la darse de Marseille dessine l'horizon. L'ouverture en 2013 du Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée et de la Villa Méditerranée consacre cet imaginaire du "métissage". Néanmoins, Marseille "capitale de l' empire colonial" et "porte de l'orient" : cet autre héritage cohabite en toute ambiguïté dans les représentations de la ville.

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