VOUS AVEZ OUBLIÉ VOS IDENTIFIANTS ?

Appui au projet

L’association Ancrages vise la valorisation et la transmission de l’histoire sociale et culturelle, par la publication sur tout support et l’organisation d’évènements scientifiques et culturels.

L’ingénierie développée permet de piloter, coconstruire, accompagner des projets et d'évaluer les dispositifs et organisations de l’intervention sociale et culturelle.

L’association Ancrages intervient sur le territoire de Marseille dans une démarche de connaissance des publics destinataires de l'action publique, en lien avec les différentes parties prenantes:

Habitants portant une expertise d'usage,

Entreprises ou groupements,

Associations,

Institutions et notamment les services publics de proximité.

Elus et décideurs .../...

L'enjeu est de favoriser l'implication de tout acteur, individuel ou collectif (groupe ou organisation), activement ou passivement concerné par une décision ou un projet ; c'est-à-dire dont les intérêts peuvent être affectés positivement ou négativement à la suite de son exécution (ou de sa non-exécution).

Dans cette dynamique participative, l'enjeu vise l'appropriation de l'action publique et à permettre l'appropriation des éléments d'information relatifs au projet dans un calendrier maîtrisé et des modalités de communication non violente.

L’ingénierie développée permet de piloter, coconstruire, accompagner es projets et d'évaluer les dispositifs et organisations de l’intervention sociale et culturelle.

Dans ce sens, elle développe la réalisation de prestations d’expertise, d’ingénierie sociale et pédagogique, de recherche et de formation ainsi que d'appui à la maîtrise d’œuvre urbaine et social).

Projet du village d'insertion de Saint-Henri

L’association Ancrages intervient depuis une dizaine d'années sur le territoire du Bassin de Séon, où son siège était situé de 2009 à 2023.  Fort de la connaissance des acteurs sociaux et institutionnels, l'association s'est engagée dans l'accompagnement du projet de village d'insertion avec l'enjeu de lutter contre l'antistisganisme et de permettre la communication progressive du projet aux différentes parties prenantes. 

Dans cette dynamique participative, l'enjeu vise l'appropriation de l'action publique et à permettre l'appropriation des éléments d'information relatifs au projet dans un calendrier maîtrisé et des modalités de communication non violente.

L’ingénierie développée permet de développer l’ingénierie sociale et pédagogique visant à transmettre l'ancienneté de la présence des tsiganes en Europe et en France et d'apporter les éléments techniques du projet développé.

Histoire des Roms en France remonte à plusieurs siècles

Les Roms sont présents en Europe depuis le XIe siècle. Les Roms, un groupe ethnique diversement constitué de diverses origines et cultures, ont migré en Europe à partir du Moyen Âge. En France, leur présence est documentée depuis le XVe siècle.

Le peuple Rom est un groupe ethnique qui a des origines communes dans le sous-continent indien. Les Roms sont également connus sous les noms de Tziganes, Gitans, Bohémiens, Manouches, Kalé, Sinti, Romanichels, et gens du voyage.

Leurs langues initiales font partie du groupe issu du sanskrit, parlé au nord-ouest du sous-continent indien, et qui comprend également le gujarati, le pendjabi, le rajasthani et le sindhi. Les Roms sont minoritaires sur une vaste aire géographique entre l'Inde et l'océan Atlantique, puis sur le continent américain. Cependant, leur histoire a été marquée par la discrimination, les préjugés et les politiques d'exclusion. 

Les Roms ont souvent été marginalisés et ont fait face à des périodes de persécution, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale.

De nos jours, les Roms continuent de rencontrer des défis tels que la pauvreté, le manque d'accès à l'éducation et aux soins de santé, ainsi que des problèmes de logement.

Les gouvernements français ont mis en place diverses politiques pour tenter de résoudre ces problèmes, mais la situation reste complexe et sujette à débat.

Aujourd’hui, les Roms et les gens du voyage sont deux groupes distincts, bien que souvent confondus.

Les Roms sont un groupe ethnique qui a des origines communes dans le sous-continent indien et sont présents en Europe depuis le XIe siècle. Les gens du voyage, quant à eux, sont une catégorie administrative qui regroupe des populations qui résident habituellement en abri mobile terrestre (caravanes, mobile-homes).

En France, le terme de "gens du voyage" a remplacé celui de "nomade" depuis la loi du 3 janvier 1969.

Les gens du voyage sont majoritairement français et doivent disposer d'un livret ou carnet de circulation qu'ils doivent pointer régulièrement aux autorités, en plus d'être rattachés administrativement à une commune. Le carnet de circulation est toujours en usage pour les voyageurs ne pouvant justifier de ressources régulières. Ils doivent se rendre tous les trois mois à la gendarmerie pour faire viser leur carnet. S'ils circulent sans ce carnet, ils risquent une amende de 90€ ou une peine d'emprisonnement de trois mois à un an.

L'expression « gens du voyage » désigne le statut administratif des Français ou des étrangers sans domicile ou résidence fixe, circulant en France ou exerçant des activités ambulantes. Depuis 1969, ils devaient disposer d'un carnet ou d'un livret de circulation. Cependant, le Conseil constitutionnel a récemment supprimé le carnet de circulation. Voici un bref historique de ces documents atypiques :

1. À l'origine : En 1912, un carnet anthropométrique a été instauré pour surveiller en permanence les « nomades ». Inspiré de la méthode d'Alphonse Bertillon, ce carnet enregistrait des mesures anthropométriques telles que la taille, la hauteur du buste, la longueur et la largeur de la tête, des oreilles, des pieds et des mains. Pendant l'occupation allemande sous la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement de Vichy l'a utilisé pour interner les « nomades »

2. Loi de 1969 : Cette loi relative à la circulation des gens du voyage a imposé à toute personne itinérante de plus de 16 ans, circulant sur le territoire français depuis plus de six mois, d'être munie d'un « titre de circulation », en plus d'une pièce d'identité. Les gens du voyage avaient donc le choix entre deux titres de circulation : un livret ou un carnet. Ces titres ne sont pas considérés comme des pièces d'identité et contiennent des informations détaillées telles que la couleur du teint, la corpulence et les signes particuliers.

En résumé, le carnet de circulation a été supprimé, mais le livret de circulation existe toujours pour les personnes itinérantes.

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