Ancrages propose de redécouvrir le quartier de la Belle de mai, par le regard que lui portent les jeunes (13-18 ans) qui y vivent.
À travers un cycle d’ateliers pédagogiques, d’expositions itinérantes, de visites guidées, de balades patrimoniales participatives et d’ateliers de cartographie numérique, les participants sont invités à questionner le rapport qu’ils entretiennent aux espaces publics et aux lieux de patrimoine.
Devenant acteurs de la désignation des patrimoines, les jeunes alimentent le carnet de voyage et participent à la réalisation d’une cartographie numérique.
QUESTIONNER le rapport des jeunes à la ville,
UTILISER des outils numériques pour documenter son territoire,
APPORTER des éclairages historiques en vue d’une appropriation d’un patrimoine partagé (histoire industrielle, histoire culturelle, histoire sociale),
VALORISER la parole des jeunes sur les formes plurielles de patrimoine
Cette visite comporte la découverte d’objets du quotidien, de la collection art et spectacle et de celle de la vie publique.
D'après l’ouvrage de Pascal Blanchard et Gilles Boëtsch, Marseille, porte Sud, La Découverte, 2005.
À travers un questionnaire ludique et des pastilles vidéos, les participants sont amenés à réfléchir sur la pluralité des cultures en France, d’hier et d'aujourd’hui. À l’issue de l’atelier, un débat est organisé pour permettre de questionner la visibilité de cette diversité culturelle à l’heure actuelle.
Lors de cette balade, les participants sont amenés à découvrir l’histoire des luttes qui ont animé le quartier, de l’immigration italienne aux grèves des cigarières de la manufacture des tabacs. Munis d’un carnet de voyage, les jeunes pourront retranscrire leurs impressions, questionner les lieux multiples qu’ils croiseront. Les différentes prises de sons et les photographies viendront enrichir la cartographie numérique.
L’atelier s’articule autour des stratégies de contournement ou d’occupation des espaces urbains.
Sous le signe de la diversité culturelle, Ancrages propose également de faire découvrir sa collection de vinyles, rassemblant des artistes issus de l’immigration s’étant produits à Marseille, à l’Alcazar ou dans les cafés-concert.