L'évènement "Rue d'Alger" se tiendra du 29 octobre au 21 décembre à l'Institut culturel italien de Marseille dans le cadre de Manifesta, la Biennale européenne de création contemporaine.

A travers diverses expositions, performances, tables rondes et journées d'études, Rue d’Alger propose la réinterprétation d’éléments urbains marseillais renvoyant aux histoires coloniales, à partir du croisement des perspectives artistiques et de la recherche académique.

C'est dans ce cadre que Samia Chabani, directrice d'Ancrages, prendra la parole pour évoquer les « Usages sociaux, les déambulations et les patrimoines coloniaux à Marseille » dans le cadre de la rencontre autour des patrimoines postcoloniaux et minoritaires qui se tiendra le vendredi 6 novembre à l'Institut culturel italien.

Car si Rue d’Alger questionne la propagande du rêve expansionniste mussolinien, il ne se limite pas à l’élaboration d’un discours uniquement centré sur l’Italie. Le positionnement de l’Institut culturel italien au cœur de la rue d’Alger, invite en effet à élargir le propos aux héritages des relations asymétriques que la France a construit avec l’Afrique du Nord.

L’exposition Rue d’Alger propose pour cela un dispositif polyphonique dans lequel les artistes et les chercheurs abordent, à partir de différentes activités (performances, tables rondes, séminaires, etc...), les « fantômes » du passé colonial en revenant sur la construction de l’espace partagé et circulatoire que pourrait dessiner la Méditerranée d’aujourd’hui.

Pour aller plus loin nous vous proposons de participer à notre prochaine balade "Marseille, de capitale coloniale à ville-monde" qui se tiendra le 23 mai 2021. 

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