Séminaire « Made in Algeria »

Généalogie d’un territoire

Ancré dans la longue durée, depuis l’Algérie pré-coloniale au temps très contemporain,  « Made in Algeria » se nourrit d’objets aux matérialités variées, des outils cartographiques aux créations plastiques contemporaines, en passant par l’écrit, la photographie, l’audiovisuel, l’anecdotique.

En s’appuyant sur le seul commentaire narratif d’œuvres littéraires qui ont un motif ou un sujet « oriental », et en proposant que la littérature du XIXe siècle ait été un procédé fictionnel en charge d’une construction de représentation, Edward Saïd a fondé une nouvelle critique qui a affecté tous les domaines de la création.

C’est ce modèle de contre-champ critique qui sous-tend le séminaire et sa programmation. Soutenu par le croisement de sources visuelles et textuelles, il sera porté par des chercheurs algériens, français et étrangers, des cinéastes, des plasticiens et des écrivains.

Deuxième séance : Violence ordinaire dans l’Algérie coloniale. Camps, internements, assignations à résidence

Après une première séance intitulé « Mirage de la carte, l’invention de l’Algérie coloniale », la deuxième séance de ce séminaire traitera de la violence ordinaire dans l’Algérie coloniale et sera présentée par Sylvie Thénault, spécialiste du droit et de la répression coloniale en Algérie, et directrice de recherche au CNRS.

Cette séance se déroulera autour de son ouvrage, Violence ordinaire dans l’Algérie coloniale – Camps, internements, assignations à résidence, et sera animé par les responsables du projet Made in Algeria, Zahia Rahmani et Jean-Yves Sarazin.

Retrouvez toutes les informations sur le site de « Made in Algeria »